[ Balzane de La Haute Cense | Jument ]

Après de longues recherches, Eowyn avait trouvée sa jument parfaite. Si le caractère un peu trop de l'avant de son ancienne jument, Tanya, l'avait vite lâssée, elle avait l'impression qu'avec sa nouvelle trouvaille, une aventure allait commencer. C'était Balzane, une douce et craintive jument qu'elle avait trouvé acculée dans le fond de son box. Cette dernière sursautait au moindre mouvement dans sa direction et le seul moment où elle semblait se sentir à l'aise, c'était quand le regard n'était pas posée sur cette dernière. C'était l'exact opposé de Tanya. Même de robe, elle ne lui ressemblait pas. Si la silhouette de l'autre était fine, la belle Balzane était plus imposante, plus belle et stylée, disons le ainsi... Mais on pouvait penser aussi que cette dernière avait été battue, à la crainte que l'on lisait dans ses yeux.

Quoiqu'il en soit, ce fut sur cette petite jument craintive que se posa le choix de Eowyn, au grand désespoir de la belle aux yeux ambré qui sorti avec difficulté de son box pour laisser voir au grand jour sa robe magnifique, éparse par endroit suite à de suposée blessure. Eowyn avait donc règlé la facture et la jument était entrée à toute vitesse entre les quatres murs de la van, tremblant de tous ses membres.

Et maintenant, elle était dans son box, tout aussi chevrotante qu'avant, aussi peu sûre d'elle même alors que Eowyn arrivait. Au seul bruit de la porte, on l'entendait sursauter et se cogner je ne sais quoi sur l'un des côté du box. Même la carotte que Eowyn lui poposa tout en regardant ailleur ne suffisit pas à la faire avancer. Une seconde carotte apparu dans la main et ne suffisit pas à la faire changer d'idée.

Alors Just coupa un morceau et la tira sur le sol. La jument sursauta tout en se collant encore plus dans un coin du box... Puis sa curiosité emporta un peu. Son regard ambré s'approcha de la carotte mais quand elle senti le regard d'Eowyn, elle arrêta et resta sur ses positions. Ses beaux yeux noisettes ne lâchaient pas la cavalière qui s'arrangait pour ne pas sourire (les dents étant pour les animaux habituellement un signe d'attaque bien que ceux domestiques ne savent souvent plus cette signification là avec les hommes). La queue de la jument ne bougeait même pas, elle restait fixe, ne bougeant pas un seul muscel de son corps. Définitivement, elle avait été traumatisée!

Alors Eowyn pris quelques autres morceaux, les tira sur le sol doucement. Ils tombèrent dans un paquet plutôt compact, formant un tas jaune qui devait sentir plutôt bon pour la jument qui n'y portait même pas attention. Mais rester ici ne l'aurait sûrement pas mis en confiance. Alors qu'elle tassait son sabot de quelques centimètre (le premier mouvement que Eowyn la voyait faire depuis un moment) elle décida de tourner le dos à sa nouvelle conquête avant de partir tout en prennant soin de bien faire entendre à la belle la porte de l'écurie se fermer derrière elle.

C'était la deuxième visite de la journée de Eowyn pour voir Balzane. Si elle se doutais que cette dernière soit tout aussi révervé à son égard, elle ne s'en fesait pas pour un sous. Ouvrant la porte dans le plus grand silence possible, elle entra dans l'écurie comme une voleuse pour avoir tout juste le temps de voir les fesses de sa jument puis cette dernière collée au mur. Ce n'était pas surprennant, en tant que tel. La belle tourna l'encolure pour voir la silhouette fine de just se profiler dans l'ambrasure de la porte de son box.

-Doux Balzane!

Souffla cette dernière entre ses lèvres. Ce simple chuchotement fit grandir l'attention de Snow qui avait les oreilles planqué vers elle. Elle était légèrement moins nerveuse qu'à la visite de la matinée et Eowyn pouvait apprécier aveec satisfation la disparition des carottes sur le sol. Ce n'était pas un mal qu'elles soient tooutes disparu, au moins la jument avait le désir de manger et de boire... Enfin, à son humble avis.

La jument ne bougeais pas, attendant une quelconque action de sa maîtresse... ou plutôt du monstre qui venait la harceler. Alors, c'est ce que fit Balzane. La belle jeune femme bougeat doucement, ouvrant la porte, assez pour la laisser passer et se mis, immobile, dans l'embrasure, dos à la jument, sans jamais entrer dans le box. Cet agissement était typique des éthologue, d'une certaine manière. Elle fesait savoir à sa jument quelle la respectait et qu'elle attendait sa permission pour rentrer. De plus, c'était aussi pour voir l'étendue de la peur de la pouliche.

Pas un mouvement ou un son n'acceuilli son geste, la jument restant résolument fixe. Si Eowyn c'était retournée, elle aurait presque été en mesure de lire de l'incompréhension dans les yeux de la douce pouliche. Et aussi, elle aurait pus voir sa queue bouger. Le sol ne grincha pas, la jument ne fit non plus aucun pas pendant les première minutes et Eowyn ne jetta aucun coup d'oeil derrière elle pour voir si la jument allait bouger.

Ce fut seulement quand l'immobilité commencait à lui peser qu'elle entendit un froisement de ripes sur le sol. C'était le signe qu'elle attendait depuis tout à l'heure, et elle ne se trompait pas, la jument venait d'avancer un sabot dans la direction de la cavalière. Quelques minutes passèrent sans que le moindre mouvement ne se fasse entendre. Puis, un autre pas. Tout petit celui-là. La jument commencait à se mettre face au dos de Eowyn, la belle jeune femme frémissant d'impatience. La tête basse, malgré tout, elle attendait qu'un autre pas se fasse entendre et ce ne fut qu'une question d'une minute.

Puis, quelques dizaines de minutes plus tard, elle senti un léger frémissement, un chatouilli de poils sur son épaule... Puis un souffle chaud qui frôla un instant son coup avant de disparaître. Et enfin, d'autres bruits de pas. La jument venait de se retourner. Était-ce mal? Non, elle aprtait seulement broutter un peu du foin à la gauche, dans le coin du box, comme de quoi elle était en mesure de vaquer à ses occupation habituelle malgré la présence d'une humaine à ses côtés.

Doucement, Eowyn fit quelques pas et sse tourna pour fermer la porte. Dans sa tête, vous ne pouvez pas immaginer le sourire qu'elle avait. Elle félicita doucement sa jument mais intérieurement, elle jubilait, elle avait tout simplement envi de crier victoire mais cela n'aurait fait que désamorcer la tentative de contact avec sa jument. Elle s'éloigna de quelques pas pour prendre des morceaux de pommes, réouvrit la porte du box d'une jument qui tremblait toujours un peu, toujours un peu nerveuse et incertaine mais qui ne s'éloigna pas plus et elle déposa quelques pommes sur le sol.. Cadeau qui allait surement remonter le moral à la Belle Balzane pour la féliciter.

Troisième visite pour la magestueuse et magnifique Balzane. On était le jour d'après les dernière visites, soit le second jour après l'achat de la miraculeuse rescapée des ventes du marchand. Si la magnifique créature était toujours nerveuse, elle sembla légèrement, j'ai bien dit TRÈS LÉGÈREMENT se décontracter quand elle vit sa maîtresse apparaître dans l'embrasure du box pour fixer son regard de braise et la même couleur que sa crinière sur sa maîtresse. Hypnotisante, elle aurait pus l`être si elle aurait été moins craintive, mais ce n'était pas e cas. Le charisme qui aurait pus s'évader de son beau corps couleur crème n'était plus présent et on pouvait bien se demander pourquoi.

-Allo ma belle Balzane, tu as passé une bonne nuit dans ce nouveau box?

Eowyn se doutais bien que ce ne serait pas que quelques paroles qui suffiraient à calmer la jument et à gagner sa confiance et que seul un ardu travail de longue haleine allait pouvoir lui permettre de gagner son coeur mais c'était déjà un bon début (et quelques visites au pré allaient y aider). Lui parlant doucement, la jeune et belle cavalière au physique à l'image de son cheval (soit blonge, grande pas anorexique mais plus pulpeuse) recommencat le travail du jour précédent. Elle s'arrêta donc à l'entré du box après avoir ouvert la porte pour s'y planter dos à la jument.

Le travail fut moins long que la journée précédente, le cheval c'étant beaucoup moins éloigné, il suffisit de quelques pas de moins pour que ce dernier s'approche suffisament, mais ne pensez pas que c'était une chose facile. Ce fut, au contraire une affaire de temps. La jument semblait se méfier encore plus que la journée précédente, la fatigue ayant sans doute brisé sa résistance avant (un voyage en van, ce n'est pas de tout repos) aujourd'hui, elle semblait avoir une ardeur renouvellée.

Le silence était presque absolu excepté les autres chevaux de l'écurie dont Tanya faisait parti. La jument fouetta l'air une fois avec sa queue avant d'avancer d'un pas mal assuré. On entendait le raclement du bout du sabot se faire sur le sol avant d'entendre le poid se déposer totalement. Si Eowyn c'était retournée, elle aurait eut droit à une scène magnifique. La jument, tendant le nez pour sentir un peu et couvrir de la distance, une patte vers l'avant et avec sa magnifique robe resplendissante par un rayon de soleil matinal qui filtrait par l'ample ouverture qu'était la fenêtre. Les oreilles pointées vers l'avant mais les muscles qui tréssaillaient toujours autant, on pouvait sentir sa résistance. Si elle pouvait briser en partie sa résistance, cette déesse blonde pourrait en briser un bon nombre de coeur. On me l'avait dit gentille et douce mais ces traits de caractéristiques ne c'étaient pas encore révélé, sans doute caché sous une peur sans fond de tout ce qui bougeait.

Un cheval claqua du sabot, tout en hénissant. Ce fut le signal pour repartir à zéro. La jument avait réagis rapidement, reculant de plusieurs pas avec un regard effrayé. Le temps qu'elle se calme, Eowyn lui parlait doucement avec une voie calme et posée pour la faire revenir dans son état normal (si l'on pouvait qualifier la peur continuel d'état normal) Mais bon. Au son appaisant de la voie, la sublime créature respira plus doucement, prennant un bon souffle et se calmant de nouveau. Puis, les pas qui la ramenàrent à sa position initiale furent plus rapidement effectués. Puis elle s'approcha de nouveau de Eowyn, pas au point de sentir le souffle chaude de la jument aussi rapidement sur son épaule mais tout de même.

La jument alezane, elle, fesait d'énormes efforts pour s,approcher. C'était une battaille mentale qu'elle vivait entre sa conscience et son instinct. Si cette première lui souflait que la personne qui se tennait devant elle, sans bouger et avec un calme presque total ne pouvait pas être mauvaise, on peu sans mal s'imaginer ce que sno instinct lui soufflait suite à une expérience funeste qui avait dût se produire peu avant d'arriver ici. Mais ce fut sa conscience qui pris le dessus, comme on pouvait s'y attendre pour toute bonne jument (et comme l'avait décelé Eowyn avec l'étoile d'intelligence qu'il semblait briller dans ses yeux).

La jument s'approcha du dos de sa future cavalière pour déposer très légèrement son bout de nez sur son dos. Ce fut tout simplement un moment magique et resplendissant, le premier contact. Le bout du nez noir touchant au gilet bleu d'Eowyn, les yeux de la jument se calmèrent peu à peu, ayant foi dans la bonne prise de décision qu'elle venait de faire. Le duo resta ainsi, totalement immobile pendant de longues minutes. Le moindre mouvement aurait brisé la chimie du moment. Puis, Eowyn avanceat de quelques pas, se tassant de l'emprise de Balzane. Cette dernière se faufilla habillement dans le peu d'espace de la porte tout en émettant une sorte de ronronnement par ses museaux.

Puis, Eowyn se retourna doucement, tout en chuchotant à sa jument de rester tranquille et ce fut dans l'éclairage de l'allée, un bien mauvais éclairage, il faut le dire, que la joyeuse cavalière fut en mesure d'admirer son aquisition. La robe dorée, éparse par endroit mais qui recommencait à pousser par dessus d'anciennes blessures, la silouhette bien découpée mais manquant d'entraînement de Balzane, L'air toujours appeuré et craintif de cette dernière jumellé à un petut je ne sais quoi de mystérieux et doux. Voilà, c'était décidé, la cavalière allait aider la jument à regagner confiance en elle et en les autres.